Contenus de l’article
- 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
- 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
- 3. FORME PHARMACEUTIQUE
- 4. INFORMATIONS CLINIQUES
- 4.1 Indications thérapeutiques
- 4.2 Posologie et mode d’administration
- 4.3 Contre-indications
- 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
- 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
- 4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
- 4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- 4.8 Effets indésirables
- 4.9 Surdosage
- 5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
- 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
- 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
- 8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
- 9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
- 10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
1.DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Lamivudine Teva Pharma B.V. 150 mg, comprimés pelliculés
Lamivudine Teva Pharma B.V. 300 mg, comprimés pelliculés
2.COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Lamivudine Teva Pharma B.V. 150 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de lamivudine.
Lamivudine Teva Pharma B.V. 300 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg de lamivudine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pelliculés.
Lamivudine Teva Pharma B.V. 150 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés biconvexes gris clair, en losange, d’approximativement 14,5 mm de long et 7,0 mm de large – gravés « L 150 » sur une face et présentant une barre de cassure sur les deux faces.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Lamivudine Teva Pharma B.V. 300 mg, comprimés pelliculés
Comprimés pelliculés biconvexes gris, en losange, d’approximativement 18,0 mm de long et 8,0 mm de large – gravés « L 300 » sur une face et sans inscription sur l’autre face.
4.INFORMATIONS CLINIQUES
4.1Indications thérapeutiques
Lamivudine Teva Pharma B.V. est indiqué dans le cadre d’associations antirétrovirales, pour le traitement de l’infection par le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) chez les adultes et les enfants.
4.2Posologie et mode d’administration
La prescription initiale doit être faite par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le VIH.
Lamivudine Teva Pharma B.V. est également disponible sous forme de solution buvable pour les enfants de plus de trois mois et pesant moins de 14 kg, ou pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés.
Posologie
Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg)
La dose recommandée de lamivudine est de 300 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit en deux prises journalières de 150 mg chacune, soit en une prise journalière unique de 300 mg (voir rubrique 4.4).
Le comprimé à 300 mg ne peut être utilisé que dans le cadre d’une prise journalière unique.
Enfants (pesant moins de 25 kg)
Il est recommandé d'ajuster la posologie par tranche de poids pour les comprimés de Lamivudine Teva Pharma B.V..
Enfants pesant de 20 kg à < 25 kg : la dose recommandée est de 225 mg par jour. Cette dose peut être administrée en deux prises journalières (75 mg [un
Enfants pesant de 14 kg à < 20 kg : la dose recommandée est de 150 mg par jour. Cette dose peut être administrée en deux prises journalières (75 mg [un
Enfant à partir de trois mois : le comprimé de 300 mg, non sécable, ne permettant pas d'obtenir une dose précise pour cette population, il est recommandé d'utiliser le comprimé de Lamivudine Teva Pharma B.V. de 150 mg, sécable, en suivant les instructions posologiques correspondantes.
Enfants de moins de trois mois : les données disponibles sont limitées et insuffisantes pour proposer une recommandation posologique spécifique (voir rubrique 5.2).
Les patients passant de deux prises journalières à une seule prise journalière devront prendre la dose journalière unique recommandée (comme décrit
12 heures après la dernière des deux prises journalières, puis continuer à prendre la dose recommandée une fois par jour (comme décrit
Populations particulières
Sujets âgés : aucune donnée spécifique n'est disponible ; toutefois, une attention particulière devra être portée chez le sujet âgé en raison de modifications liées à l'âge, telles qu'une diminution de la fonction rénale et une altération des paramètres hématologiques.
Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale modérée à sévère, les concentrations de lamivudine sont augmentées en raison d’une diminution de sa clairance. La posologie doit donc être adaptée, en utilisant la solution buvable de Lamivudine Teva Pharma B.V., chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 30 mL/min (cf. tableaux).
Recommandations posologiques – Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg) :
Clairance de la créatinine (Cl en | Dose initiale | Dose d’entretien | ||
mL/min) |
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| ||
≥ 50 | 300 mg | 300 mg une fois par jour | ||
|
|
| ou |
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|
|
| 150 mg | 150 mg deux fois par jour |
de 30 à < 50 | 150 mg | 150 mg une fois par jour | ||
|
|
|
|
|
< 30 |
|
| Des doses inférieures | à 150 mg étant nécessaires, |
|
|
| l’utilisation de la solution buvable est | |
|
|
| recommandée. |
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de 15 à < 30 | 150 mg | 100 mg une fois par jour | ||
de 5 à < 15 | 150 mg | 50 mg une fois par jour | ||
< 5 |
|
| 50 mg | 25 mg une fois par jour |
Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de la lamivudine chez l’enfant insuffisant rénal. En se basant sur l’hypothèse d’une corrélation similaire chez l’enfant et l’adulte entre la
clairance de la créatinine et celle de la lamivudine, il est recommandé de diminuer la posologie chez l’enfant insuffisant rénal en fonction de la clairance de la créatinine, ceci dans les mêmes proportions que celles recommandées chez l’adulte. Une solution buvable à 10 mg/mL peut être plus adaptée pour atteindre les doses d'entretien recommandées chez les patients pédiatriques ayant une insuffisance rénale.
Recommandations posologiques - Enfants âgés d'au moins 3 mois et pesant moins de 25 kg :
Clairance de la créatinine | Dose initiale | Dose d’entretien |
(Cl en mL/min) |
|
|
≥ 50 | 8 mg/kg | 8 mg/kg une fois par jour |
| ou |
|
| 4 mg/kg | 4 mg/kg deux fois par jour |
de 30 à < 50 | 4 mg/kg | 4 mg/kg une fois par jour |
de 15 à < 30 | 4 mg/kg | 2,6 mg/kg une fois par jour |
de 5 à < 15 | 4 mg/kg | 1,3 mg/kg une fois par jour |
< 5 | 1,3 mg/kg | 0,7 mg/kg une fois par jour |
Insuffisance hépatique : en cas d’insuffisance hépatique modérée à sévère, les paramètres pharmacocinétiques de la lamivudine ne sont pas significativement altérés. Aussi, aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez ces patients, excepté si l'insuffisance hépatique est associée à une insuffisance rénale.
Mode d’administration
Lamivudine Teva Pharma B.V. peut être administré au cours ou en dehors des repas.
Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser afin de garantir l'administration de la dose complète.
Une autre alternative, pour les patients qui ne sont pas en mesure d’avaler des comprimés, est d’écraser les comprimés et de les mélanger à une petite quantité de nourriture
4.3Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’un traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.
L’utilisation de Lamivudine Teva Pharma B.V. en monothérapie n’est pas recommandée.
Atteinte rénale : en cas d’insuffisance rénale modérée à sévère, la
Trithérapie comportant deux analogues nucléosidiques et un analogue nucléotidique : des taux élevés d’échec virologique et d’émergence de résistance ont été rapportés à un stade précoce lorsque la lamivudine était associée au ténofovir disoproxil fumarate et à l’abacavir ainsi qu’au ténofovir disoproxil fumarate et à la didanosine selon un schéma posologique en une prise par jour.
Infections opportunistes : l'apparition d'infections opportunistes ou d’autres complications liées à
l'évolution de l'infection par le VIH reste possible sous Lamivudine Teva Pharma B.V., comme avec les autres traitements antirétroviraux. Une surveillance clinique adaptée, par un médecin expérimenté dans le traitement de l’infection par le VIH, demeure donc nécessaire.
Pancréatite : de rares cas de pancréatite ont été observés. Cependant, la responsabilité respective des traitements antirétroviraux et de l'évolution de l'infection par le VIH n'a pas pu être formellement établie. Le traitement par Lamivudine Teva Pharma BV doit être interrompu immédiatement en cas de signes cliniques ou biologiques évocateurs de pancréatite.
Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une exposition in utero : les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l’effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période
Poids corporel et paramètres métaboliques : une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.
Syndrome de Restauration Immunitaire : chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis carinii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas d’affections
Atteinte hépatique : si la lamivudine est utilisée concomitamment pour le traitement de l'infection par le VIH et par le virus de l'hépatite B, des informations supplémentaires sur l'utilisation de la lamivudine dans le traitement de l'hépatite B sont disponibles dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de Lamivudine 100 mg.
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.
Si le traitement par Lamivudine Teva Pharma B.V. est interrompu chez des patients
hépatique et des marqueurs de la réplication du VHB, l'interruption de la lamivudine pouvant entraîner une exacerbation de l'hépatite (voir le RCP de Lamivudine 100 mg).
Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé (voir rubrique 4.8).
- Dutrebis - lamivudine / raltegravir potassium
- Lamivudine teva - lamivudine
- Combivir - lamivudine / zidovudine
- Kivexa - abacavir / lamivudine
Médicaments délivrés sur ordonnance répertoriés. Substance: "Lamivudine"
Ostéonécrose : l’étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes, la consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d’ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours (TAAR). Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Lamivudine Teva Pharma B.V. ne doit pas être pris avec un autre médicament contenant de la lamivudine ou un médicament contenant de l'emtricitabine (voir rubrique 4.5).
L'association de la lamivudine et de la cladribine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
4.5Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
La probabilité d’interactions métaboliques est faible en raison du métabolisme réduit, de la faible liaison aux protéines plasmatiques et de l’élimination essentiellement rénale de la lamivudine.
L’administration de triméthoprime (160 mg) et de sulfaméthoxazole (800 mg) entraîne une augmentation de 40 % de l’exposition à la lamivudine en raison du triméthoprime ; il n’y a pas d’interaction avec le sulfaméthoxazole. Il n’est cependant pas nécessaire d’adapter la posologie de la lamivudine, sauf en cas d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.2). La lamivudine ne modifie pas la pharmacocinétique du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole. Lorsque l’administration concomitante est indiquée, une surveillance clinique est nécessaire. La
Des interactions potentielles avec d’autres traitements médicamenteux concomitants doivent être envisagées, en particulier avec les médicaments à élimination essentiellement rénale par sécrétion tubulaire active, via le système de transport cationique (ex. : triméthoprime). D’autres médicaments (ex. : ranitidine, cimétidine), éliminés partiellement par ce mécanisme, n’ont pas montré d’interaction avec la lamivudine. Les analogues nucléosidiques (ex. : didanosine, zidovudine), ne sont pas éliminés par ce mécanisme et la probabilité d’interaction avec la lamivudine est faible.
Une augmentation modérée de la Cmax (28 %) de la zidovudine a été observée lors de la
Lamivudine Teva Pharma B.V. ne doit pas être administré de façon concomitante avec d'autres analogues de la cytidine, tels que l'emtricitabine, en raison de leurs similarités. Par ailleurs, Lamivudine Teva Pharma B.V. ne doit pas être pris avec d’autres médicaments contenant de la lamivudine (voir rubrique 4.4).
In vitro, la lamivudine inhibe la phosphorylation intracellulaire de la cladribine, entraînant un risque potentiel de perte d’efficacité de la cladribine en cas d’association de ces deux molécules en pratique clinique. Des données cliniques sont également en faveur d’une possible interaction entre la
lamivudine et la cladribine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de lamivudine et de cladribine n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Le métabolisme de la lamivudine ne fait pas intervenir l’isoenzyme CYP3A, les interactions avec d’autres médicaments métabolisés par le cytochrome P450 sont donc peu probables (ex. : IP).
4.6Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes enceintes et, par conséquent, réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson, nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l’expérience clinique acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes. Les études réalisées chez l'animal avec la lamivudine ont montré une augmentation de la mortalité embryonnaire précoce chez le lapin mais pas chez le rat (voir rubrique 5.3). Le passage placentaire de la lamivudine a été démontré dans l'espèce humaine.
Chez la femme enceinte, les données issues de plus de 1 000 grossesses exposées pendant le premier trimestre et de plus de 1 000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n'ont mis en évidence aucun effet malformatif ni toxique de la lamivudine sur le fœtus ou le
Lamivudine Teva Pharma B.V. peut être utilisé pendant la grossesse si le traitement est justifié d'un point de vue clinique.
Dans le cas d'une grossesse survenant chez une patiente
Dysfonctionnement mitochondrial
Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons exposés in utero et/ou en période
Allaitement
Après administration orale, la lamivudine est excrétée dans le lait maternel à des concentrations comparables à celles mesurées au niveau sérique. Les données issues de plus de 200 paires
« mère/enfant » traitées pour le VIH indiquent que les concentrations sériques de lamivudine chez les nourrissons allaités par une mère traitée pour le VIH sont très faibles (< 4 % des concentrations sériques de la mère) et diminuent progressivement jusqu'à être indétectables lorsque les nourrissons allaités atteignent l'âge de 24 semaines. Aucune donnée n'est disponible concernant l'innocuité de la lamivudine administrée à des nourrissons de moins de trois mois. Chez les femmes infectées par le
VIH, il est recommandé de ne pas allaiter pour prévenir la transmission
Fertilité
Des études réalisées chez l’animal ont montré que la lamivudine n'avait pas d’effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n'est disponible concernant les effets de Lamivudine Teva Pharma B.V. sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors du traitement de l’infection par le VIH avec la lamivudine.
Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie. Très rare : aplasie érythrocytaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare : acidose lactique.
Affections du système nerveux
Fréquent : céphalées, insomnie.
Très rare : neuropathie périphérique (ou paresthésie).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : toux, symptômes au niveau nasal.
Affections
Fréquent : nausées, vomissements, douleur ou crampes abdominales, diarrhée. Rare : pancréatite, élévation de l’amylasémie.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : élévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT). Rare : hépatite.
Affections de la peau et du tissu
Fréquent : éruption cutanée, alopécie.
Rare : angioedème.
Affections
Fréquent : arthralgies, troubles musculaires.
Rare : rhabdomyolyse.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent : fatigue, malaise, fièvre.
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par une association d'antirétroviraux (TAAR), une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas d’affections
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association

d'antirétroviraux (TAAR) au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
1206 patients pédiatriques (âgés de 3 mois à 17 ans) infectés par le VIH ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677), parmi lesquels 669 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine administrés en une ou deux prises journalières (voir rubrique 5.1). Aucun nouveau problème de sécurité n'a été mis en évidence chez les sujets pédiatriques recevant la posologie recommandée, que ce soit en une ou deux prises par jour, par rapport aux patients adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9Surdosage
Chez l’animal, l’administration unique de très fortes doses de lamivudine n’a pas entraîné de toxicité d’organe spécifique. Chez l’Homme, peu de données sont disponibles sur les conséquences de l’ingestion de doses massives de lamivudine. Dans les cas de surdosage rapportés, l'évolution a été favorable sans qu'aucun signe ou symptôme spécifique n'ait été identifié.
En cas de surdosage, une surveillance médicale avec un éventuel traitement symptomatique est néanmoins nécessaire. La lamivudine étant dialysable, une hémodialyse continue peut être réalisée en cas de surdosage, bien que cela n’ait pas été étudié.
- Nevirapine teva - Teva B.V.
Médicaments délivrés sur ordonnance répertoriés. Fabricant: "Teva B.V. "
5.PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : analogue nucléosidique, Code ATC : J05AF05.
Mécanisme d’action
La lamivudine est un analogue nucléosidique actif sur le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et sur le virus de l’Hépatite B (VHB). Au niveau intracellulaire, la lamivudine est métabolisée en
lamivudine
une activité inhibitrice sélective sur la réplication des virus
Résistance
La résistance du
Des donnés in vitro suggèrent que le maintien de la lamivudine dans un traitement
résiduelle (probablement liée à une réduction de la capacité réplicative du virus). La pertinence clinique de ces observations n'a pas été établie. En effet, les données cliniques disponibles sont très limitées et ne permettent pas de tirer de conclusion fiable. Dans tous les cas, l’utilisation d’INTIs actifs sur le virus est toujours préférable au maintien du traitement par lamivudine. Par conséquent, la poursuite du traitement par lamivudine malgré l’émergence de la mutation M184V ne devra être envisagée que dans les cas où aucun autre INTI actif n'est disponible.
Les résistances croisées induites par la mutation M184V de la transcriptase inverse se limitent aux agents antirétroviraux de la classe des inhibiteurs nucléosidiques. La zidovudine et la stavudine
conservent leur activité antirétrovirale sur les virus
conserve son activité antirétrovirale sur les virus
In vitro, la lamivudine présente une faible cytotoxicité sur les lymphocytes du sang circulant, sur les lymphocytes et
Efficacité et sécurité cliniques
Au cours des essais cliniques, il a été démontré que l’association de la lamivudine à la zidovudine diminue la charge virale
Des études cliniques ont montré que la lamivudine associée à la zidovudine retarde l'émergence des souches résistantes à la zidovudine chez des personnes sans traitement antirétroviral préalable.
La lamivudine a été largement utilisée comme traitement dans les thérapies antirétrovirales en association à d'autres agents antirétroviraux de la même classe (INTI) ou d'autres classes (IP, inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse).
Les traitements associant plusieurs médicaments antirétroviraux dont la lamivudine se sont montrés efficaces chez les patients non préalablement traités par antirétroviral ainsi que chez les patients porteurs de virus avec une mutation M184V.
La relation entre la sensibilité in vitro du VIH à la lamivudine et la réponse clinique au traitement est encore à l’étude.
La lamivudine à une posologie de 100 mg en une prise par jour s'est montrée efficace chez l'adulte pour le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B (pour plus de renseignements concernant les études cliniques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la lamivudine 100 mg). Cependant, pour le traitement de l'infection par le VIH, seule une posologie de 300 mg par jour (en association avec d'autres médicaments antirétroviraux) s'est montrée efficace.
La lamivudine n'a pas été spécifiquement étudiée chez les patients
Prise journalière unique (300 mg une fois par jour) : une étude clinique a démontré la
(classification
Population pédiatrique
Une comparaison des schémas posologiques d'administration d'abacavir et de lamivudine en une prise versus en deux prises par jour a été effectuée dans une étude clinique multicentrique randomisée, contrôlée, réalisée chez des patients pédiatriques infectés par le VIH. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la Santé ("Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006"). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un minimum de 96 semaines. À noter que dans cet essai, aucune donnée clinique chez l'enfant de moins de un an n'était disponible. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau
Réponse virologique basée sur un taux d'ARN
semaine 48 et à la semaine 96, observée avec une administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise par jour versus en deux prises par jour selon la randomisation de l'étude ARROW (analyse en observé)
| Deux prises | Une prise |
| journalières | journalière unique |
| N (%) | N (%) |
Semaine 0 (après ≥ 36 semaines de traitement) | ||
ARN | 250/331 (76) | 237/335 (71) |
< 80 c/mL |
|
|
Différence entre les | ||
traitements (une prise par |
|
|
jour - deux prises par jour) |
|
|
| Semaine 48 |
|
ARN | 242/331 (73) | 236/330 (72) |
< 80 c/mL |
|
|
Différence entre les | ||
traitements (une prise par |
|
|
jour - deux prises par jour) |
|
|
| Semaine 96 |
|
ARN | 234/326 (72) | 230/331 (69) |
< 80 c/mL |
|
|
Différence entre les | ||
traitements (une prise par |
|
|
jour - deux prises par jour) |
|
|
Dans une étude de pharmacocinétique (PENTA 15), quatre patients âgés de moins de 12 mois contrôlés virologiquement sont passés d’une administration en deux prises journalières à une administration en une prise journalière unique d'abacavir et de lamivudine en solution buvable. À la semaine 48, trois patients avaient une charge virale indétectable et un patient avait un taux d'ARN VIH à 900 copies/mL. Aucun problème de sécurité n'a été observé chez ces patients.
La
< 1000 c/mL), les résultats étaient dans les limites de cette borne de
5.2Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La lamivudine est bien absorbée au niveau du tractus
0,09 µg/mL (CV : 27 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe : ASC 012h est de
4,7 µg•h/mL (CV : 18 %). Après administration de 300 mg de lamivudine une fois par jour, les valeurs moyennes de Cmax et Cmin de lamivudine, à l’état d’équilibre sont de respectivement 2,0 µg/mL
(CV : 26 %) et 0,04 µg/mL (CV : 34 %). La valeur moyenne de l'Aire Sous la Courbe (ASC 024h) est
En ce qui concerne l’ASC, la Cmax et le Tmax, le comprimé à 150 mg est bioéquivalent (proportionnellement à la dose) au comprimé à 300 mg. Chez l'adulte, l'administration de comprimés
de lamivudine est bioéquivalente à celle de la solution buvable en termes d'ASC∞ et de Cmax. Des différences ont été observées en termes d'absorption entre la population adulte et la population pédiatrique (voir « Populations particulières »).
L’administration de lamivudine au cours d’un repas entraîne un allongement de la valeur du Tmax et une diminution de la valeur de la Cmax (diminuée de 47 %). Cependant, la quantité de lamivudine absorbée (ASC) n’est pas modifiée.
Il n'est pas attendu d'impact sur la qualité pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quantité de nourriture
L’administration concomitante de zidovudine entraîne une augmentation de 13 % de l’exposition à la zidovudine et une augmentation de 28 % de la concentration au pic plasmatique. Cette augmentation n’est pas significative en termes de sécurité et ne nécessite donc pas d’ajustement posologique.
Distribution
Après injection intraveineuse, le volume moyen de distribution est de 1,3 L/kg. La
Aux doses thérapeutiques, la lamivudine présente une pharmacocinétique linéaire. La liaison de la lamivudine à l’albumine plasmatique est faible (< 16 % à 36 % de liaison à l’albumine sérique, in vitro).
Un petit nombre d’observations indique que la lamivudine traverse la barrière
Biotransformation
Au niveau intracellulaire, le dérivé actif de la lamivudine (lamivudine
Dans une étude réalisée chez 60 volontaires sains adultes, une équivalence pharmacocinétique entre lamivudine administrée à la posologie de 300 mg une fois par jour et lamivudine administrée à la posologie de 150 mg deux fois par jour a été démontrée à l’état d’équilibre pour les valeurs de la Cmax et de l’ASC24h du dérivé triphosphaté intracellulaire.
La lamivudine est essentiellement éliminée par excrétion rénale sous forme inchangée. La possibilité d’interactions métaboliques entre la lamivudine et d’autres médicaments est faible en raison d’un métabolisme hépatique limité
Élimination
Des études chez l’insuffisant rénal ont montré que l’élimination de la lamivudine était altérée en cas d’atteinte de la fonction rénale. La posologie recommandée pour les patients ayant une clairance de la créatinine ≤ 50 mL/min est décrite dans la rubrique 4.2.
L’administration concomitante de triméthoprime, composant du cotrimoxazole, augmente l’exposition à la lamivudine de 40 % aux doses thérapeutiques. Ceci ne nécessite pas d’ajustement posologique sauf en cas d’insuffisance rénale (voir rubriques 4.5 et 4.2). L’administration concomitante de cotrimoxazole et de lamivudine doit être envisagée avec prudence en cas d’insuffisance rénale.
Populations particulières
Enfants : la biodisponibilité absolue (approximativement
mg/kg, et d'autre part en raison de la plus grande biodisponibilité du comprimé (voir rubrique 4.2). Les études de pharmacocinétique réalisées en pédiatrie avec les formes comprimé et solution buvable ont montré que la posologie en une prise journalière unique permettait d'obtenir une
Les données de pharmacocinétique chez l’enfant de moins de 3 mois sont limitées. Chez le
Les données de pharmacocinétique sont issues de 3 études pharmacocinétiques (PENTA 13, PENTA 15 et
Résumé des
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| Lamivudine | Lamivudine | Différences entre |
Étude | Groupe d'âge | administrée en | administrée en | une seule prise |
|
| une seule prise | deux prises par | par jour versus |
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| par jour à la | jour à la dose de | deux prises par |
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| dose de 8 mg/kg | 4 mg/kg | jour |
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| Moyenne | Moyenne | Rapport moyen |
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| géométrique (IC | géométrique (IC | des moindres |
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| 95 %) | 95 %) | carrés |
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| géométriques |
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| (IC 90 %) |
Étude ARROW | 3 à 12 ans | 13,0 | 12,0 | 1,09 |
Sous – étude PK | (N = 35) | (11,4 ; 14,9) | (10,7 ; 13,4) | (0,979 ; 1,20) |
Partie 1 |
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PENTA 13 | 2 à 12 ans | 9,80 | 8,88 | 1,12 |
| (N = 19) | (8,64 ; 11,1) | (7,67 ; 10,3) | (1,03 ; 1,21) |
PENTA 15 | 3 à 36 mois | 8.66 | 9,48 | 0,91 |
| (N = 17) | (7,46 ; 10,1) | (7,89 ; 11,40) | (0,79 ; 1,06) |
Dans l'étude PENTA 15, la moyenne géométrique de
95 %) des quatre patients âgés de moins de 12 mois qui sont passés de deux prises par jour à une seule prise par jour (voir rubrique 5.1) était de 10,31 (6,26 ; 17,0) µg•h/mL pour la prise en une seule fois par jour et de 9,24 (4,66 ; 18,3) µg•h/mL pour la prise en deux fois par jour.
Grossesse : après administration orale, la pharmacocinétique de la lamivudine en fin de grossesse est comparable à celle des femmes non enceintes.
5.3Données de sécurité préclinique
- Lamivudine teva - J05AF05
- Zeffix - J05AF05
- Epivir - J05AF05
Médicaments délivrés sur ordonnance répertoriés. Code ATC: "J05AF05"
Dans les études de toxicologie animale, l’administration de fortes doses de lamivudine n'a pas entraîné de toxicité majeure d'organe. Aux doses les plus élevées, des effets mineurs sur certains marqueurs des fonctions hépatique et rénale ont été observés avec une diminution occasionnelle du poids du foie. Les seuls effets cliniquement pertinents étaient une diminution du nombre de globules rouges et une neutropénie.
La lamivudine ne s’est pas avérée mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, comme avec la plupart des analogues nucléosidiques, une activité mutagène a été observée dans un test de cytogénicité in vitro ainsi que dans le test du lymphome de souris. La lamivudine n'est pas génotoxique in vivo aux posologies permettant d'obtenir des concentrations plasmatiques 40 à 50 fois supérieures à celles qui peuvent être atteintes chez l'Homme. L’activité mutagène in vitro de la lamivudine n’ayant pas été confirmée par les tests in vivo, la lamivudine ne devrait pas entraîner de risque génotoxique chez les patients sous traitement.
Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a comparé la zidovudine seule par rapport à l’association
Les résultats des études de carcinogénicité à long terme réalisées chez le rat et la souris n’ont pas montré de potentiel carcinogène pertinent pour l’Homme.
Une étude de fertilité chez le rat a montré que la lamivudine n'a pas d'effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles.
6.DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1Liste des excipients
Noyau
Cellulose microcristalline
Carboxyméthyl amidon sodique (Type A)
Stéarate de magnésium
Pelliculage
Hypromellose 3cP
Hypromellose 6cP
Dioxide de titane
Macrogol 400
Polysorbate 80
Oxyde de fer jaune
Oxyde de fer noir
6.2Incompatibilités
Sans objet.
6.3Durée de conservation
2 ans
6.4Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes
Plaquettes en PVC/PVdC – Aluminium opaque blanc
Boîte de 20, 30, 60, 80, 90, 100 ou 500 comprimé pelliculés
Piluliers
Piluliers en PEHD opaque blanc avec un bouchon à vis de sécurité enfant en polyéthylène opaque blanc scellé par induction.
Lamivudine Teva Pharma B.V. 150 mg, comprimés pelliculés :pilulier de 50 mL contenant 60 comprimés pelliculés.
Lamivudine Teva Pharma B.V. 300 mg, comprimés pelliculés : pilulier de 60 mL contenant 30 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6Précautions particulières d’élimination
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7.TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Teva B.V.
Swensweg 5
2031GA Haarlem
8.NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Lamivudine Teva Pharma B.V. 150 mg, comprimés pelliculés
EU/1/09/596/001 20 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/002 30 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/003 60 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/004 90 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/005 100 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/006 500 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/007 60 comprimés (flacon)
EU/1/09/596/015 80 comprimés (plaquette)
Lamivudine Teva Pharma B.V. 300 mg, comprimés pelliculés
EU/1/09/596/008 20 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/009 30 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/010 60 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/011 90 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/012 100 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/013 500 comprimés (plaquette)
EU/1/09/596/014 30 comprimés (flacon)
EU/1/09/596/016 80 comprimés (plaquette)
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 10 décembre 2009
Date du dernier renouvellement : 11 septembre 2014
- Cholestagel
- Prepandemic influenza vaccine (h5n1) (surface antigen, inactivated, adjuvanted) novartis vaccines and diagnostics
- Deltyba
- Mysildecard
- Levetiracetam sun
- Buccolam
Médicaments délivrés sur ordonnance répertoriés:
10.DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
{MM/AAAA}
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
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